Le 25 avril, c'est la Journée mondiale de lutte contre le paludisme: chaque année, plus de 400.000 enfants meurent encore de la malaria

Le 25 avril 2016 – la Journée mondiale de lutte contre le paludisme – la lutte contre le paludisme fera la une de l'actualité, dans le but d'accroître la sensibilisation du grand public à cette maladie mortelle. Tous les ans, plus de 400.000 êtres humains meurent encore du paludisme, surtout dans les régions reculées d'Afrique. L'association Drive Against Malaria, qui est partenaire de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), souhaite profiter de cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme pour sensibiliser le grand public à cette menace terrible pour l'ensemble du continent africain.

Drive Against Malaria

“La malaria est une maladie grave dont souffrent 214 millions d'êtres humains et qui tue tous les ans 400.000 personnes, en grande majorité des enfants de moins de 5 ans en Afrique subsaharienne", explique David Robertson, le fondateur de Drive Against Malaria. "Nos équipes traitent chaque année plus de 150.000 jeunes enfants de moins de cinq ans dans plusieurs pays d'Afrique: Nigéria, Cameroun, Centrafrique, Angola, Zambie, Zimbabwé et l'extrême nord de la Namibie. Bien que les tribus de ces régions possèdent une riche tradition culturelle, leurs ressources financières sont très limitées et ils n'ont virtuellement pas accès aux soins de santé."

Drive Against Malaria leur vient en aide en leur distribuant de précieuses moustiquaires, en leur prodiguant des traitements par ACT et en posant des diagnostics dans les régions rurales souvent très isolées où les tribus locales sont les plus touchées par la maladie.

Julia Samuël, directrice opérationnelle de Drive Against Malaria, explique: “Dans toutes ces collectivités, Drive Against Malaria traite les enfants atteints pour éviter la propagation de la maladie. Dans de nombreux villages, c'est la première fois que les enfants sont auscultés par un médecin. Rien qu'en 2016, Drive Against Malaria a déjà prodigué 3.500 traitements à des enfants de moins de cinq ans gravement contaminés. Nous collaborons aussi étroitement avec des équipes sanitaires locales afin de dispenser des soins de base aux personnes âgées, aux femmes enceintes et aux enfants. Grâce à cette action, le programme a déjà engendré une baisse de près de 70% du nombre de personnes contaminées. Notre approche fait donc la preuve de son efficacité dans les zones où la malaria est endémique. Drive Against Malaria ne se contente pas de dépister, soigner et suivre la maladie parmi les tribus locales, mais des séances d’information leur sont également dispensées, afin de prévenir sa propagation."

Comme ce sont souvent les tribus isolées qui sont le plus gravement touchées, et qu'elles ont en outre le moins accès à des soins de santé, les déplacements sur terrains difficiles font partie intégrante de la mission des bénévoles de Drive Against Malaria. Souvent, ils doivent rouler plusieurs jours de suite et franchir de multiples obstacles pour atteindre leur destination. Citons les contrôles de sécurité, mais aussi les glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes, sans parler de l'absence généralisée d'accès à l'électricité.

Land Rover soutient Drive Against Malaria

Les bénévoles de Drive Against Malaria connaissent cette situation et savent que ces difficultés font partie intégrante de leur travail. Ils sont donc ravis de bénéficier de l'appui tant financier que matériel de Land Rover, sous la forme de plusieurs Defender ultrarobustes capables d'évoluer sans problème sur ces terrains. Du côté financier, Land Rover Belux a annoncé, à la fin de l'année 2014, son intention de libérer en cinq tranches annuelles une enveloppe totale de 250.000 € pour la lutte contre la malaria dans le nord de la Namibie. Depuis lors, le célèbre constructeur automobile soutient directement l'action de Drive Against Malaria dans la région gravement touchée de Kunene, où aucune lutte contre la maladie n'existait auparavant.

“Une réelle différence”

Mark Bienemann, Managing Director Jaguar Land Rover Benelux, est ravi de ce partenariat: “Les résultats obtenus par l'équipe de David et Julia en si peu de temps et dans une région aussi reculée sont tout simplement formidables. Nous les encourageons à 100% dans leur projet et nous sommes heureux de pouvoir soutenir une action aussi noble, intègre et efficace. Tous les jours, nous sommes émerveillés par l'enthousiasme et la ténacité de David, Julia et leurs collaborateurs, malgré les conditions très difficiles auxquelles ils sont confrontés."

La satisfaction et les remerciements sont réciproques. “Pour notre association, l'aide de Land Rover BeLux est extrêmement précieuse et nous réchauffe le coeur”, souligne Julia Samuel. “Sur place, nous pouvons faire une réelle différence grâce aux dons de Land Rover Belux, qui sont répartis sur cinq ans. Cette enveloppe est utilisée pour acheter des moustiquaires, ainsi que des tests et médicaments pour les enfants, qui composent le groupe le plus fragile. De graves inondations ont récemment touché Kunene et le nord de la Namibie. L'OMS a annoncé une épidémie de malaria dans toute la zone frontalière entre la Namibie et l'Angola. Nous sommes très fiers de pouvoir dire que la propagation de l'épidémie a été endiguée à Kunene, et ce grâce au travail accompli l'année dernière. Sans Land Rover Belux, rien de tout cela n'aurait été possible. Drive Against Malaria lui en est hautement reconnaissant."

À propos de  Drive Against Malaria

Davis Robertson lutte contre la malaria en Afrique depuis 1988. En 1999, ce Britannique découvre un partenaire de choix en la personne de Julia Samuël, jusqu'alors présentatrice à la télévision néerlandaise. Ensemble, ils sillonnent en Land Rover les pays les plus pauvres d'Afrique, comme la Namibie, l'Angola, le Soudan et le Tchad, pour prémunir les populations locales contre les épidémies de paludisme. Cette maladie est souvent mortelle et fait tous les ans 400.000 morts, surtout parmi les enfants africains. Dans l'ensemble du continent africain, quelque 10.000 enfants de moins de 5 ans meurent toutes les semaines de cette maladie, qui se propage via des moustiques. Il n'est pas rare que quatre ou cinq enfants d'une même famille meurent de la malaria.